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Titre | Adresse | Accès | Présentation |
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Titre | Adresse | Accès | Présentation | |
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1 | ALFRED THIMMESCH | 1, rue Alfred Thimmesch | Bus N°15a station Robertsau Ste Anne | Alfred THIMMESCH<br>Un patriote "juste parmi les nations"<br>Né en 1901 à Metz, Alfred Thimmesch entre dans la police en 1923 à Strasbourg. Au début de la guerre, comme d’autres Alsaciens et Lorrains qui refusent le risque de se retrouver nazifiés, il préfère quitter sa région natale. Il est muté à Périgueux, puis à Voiron (Isère). En mars 1942, il y exerce les fonctions de secrétaire de police.<br>Dans l’armée secrète, il devient responsable pour Voiron du groupe "Police" au sein du mouvement de résistance NAP. Ses fonctions de secrétaire de police lui permettent d’établir de fausses cartes d’identité et de faux certificats de résidence à des Juifs victimes des persécutions, de 1942 à février 1944.<br>Dénoncé par l'un de ses collègues, il est arrêté en février 1944. Déporté à Mauthausen, il décède en juillet 1944.<br>Il est reconnu "Juste parmi les Nations" par l’Etat d’Israêl en 2009. |
2 | ALLEE RENE CASSIN | 30,Allée René Cassin | bus N°30 station Robertsau Boecklin | René Samuel CASSIN<br>1887-1976<br>"Je tiens de ma patrie un cœur qui la déborde et plus je suis français plus je me sens humain" (René Cassin)<br>Prix Nobel de la paix 1968<br>Né le 5 octobre 1887 à Nice, blessé dès septembre 1914 à la bataille de la Marne, il est réformé et fonde en 1918 l'Union Fédérale des Anciens Combattants.<br>Il mène une brillante carrière de juriste et obtient en 1929 la chaire de droit civil à la faculté de droit de Paris.<br>Le 20 juin 1940, il rejoint Londres et devient membre du gouvernement de la France libre.<br>Le 16 septembre 1941, il lance une violente protestation contre l'annexion totale par l'Allemagne de l'Alsace et de la Lorraine et contre l'incorporation forcée des Alsaciens et des Lorrains.<br>Après guerre, il est un des auteurs de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme (1948) dont il préside la Commission à l'ONU.<br>Représentant de la France auprès de l'UNESCO (1952-1958), il est élu en 1959 juge puis plusieurs fois président de la |
3 | CANAL DES FRANÇAIS | 364,Route de la Wantzenau | ligne bus n°72 station Fuchs am Buckel | CANAL DES FRANÇAIS<br>Un souvenir de Vauban<br>Créé sous Louis XIV en 1686 par Vauban, le Canal des Français traversait autrefois la Robertsau en venant de la Citadelle vers l’Ill. Vingt ans plus tard, il fut utilisé pour acheminer les troupes et le matériel de guerre le long du Rhin à l’abri des regards des armées d’Outre-Rhin. Jamais terminé, il devint une sorte de ceinture verte aquatique à la périphérie est de la Robertsau. Après l’annexion de 1871, il sera en grande partie comblé.<br>En 1970, la Ville de Strasbourg le rachète à l’État pour y enfouir des conduites d’eau et des gazoducs.<br>Sa remise en eau est finalement décidée en 2010, sur de petits tronçons, en partie sur le tracé d’origine, alimentés en eau par la nappe phréatique. Le canal débouche à présent, non plus dans l’Ill, mais dans le Hellwasser. |
4 | CARREFOUR RUE DE LA CARPE HAUTE
QUAI JACOUTOT | 1,rue de la Carpe haute | TRAM E station rue des fleurs | LE CHEVALIER Robert BOCK<br>L’esprit chevaleresque<br>La famille de chevaliers, les Bocks, a donné son nom à la rue Boecklin. Ils construisirent au XIIe siècle un imposant château fortifié au nord-est de Strasbourg, entre la rue Boecklin, l’allée Kastner et l’actuel canal, pour garder la route conduisant au Rhin.<br>Le château fut rasé par Philipe de Souabe qui occupa Strasbourg en 1200.<br>La famille se réfugia en ville. Une branche, les Böklin von Böklinsau, fut anoblie par l’empereur Maximilien en 1488. Cette lignée donna vingt-et-un Stättmeister à Strasbourg, et son nom, Ruprechtsau, Robertsau (en mémoire du chevalier Robert).<br>La chevalerie développa des valeurs et des coutumes propres, sous l'influence notamment de l'Église. D’une fonction militaire au service de la noblesse terrienne, la chevalerie est devenue une fraternité, puis un groupe social, enfin une institution dont les vertus traditionnelles sont la piété, l'humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l'honneur.< |
5 | CITE DES CHASSEURS | 2,route des chasseurs | Bus N°30 station Garde-Forestiers | LA CITÉ DES CHASSEURS <br>En 1931, l'Office Public d'Habitations à Bon Marché de la ville de Strasbourg retient le projet du jeune architecte Tim Helmlinger de bâtir une cité-jardin de 225 maisons.<br>Le 30 octobre 1934, seules 19 habitations voient le jour.<br>Le 11 décembre 1948, 90 nouveaux chalets en bois, préfabriqués en Allemagne, sont inaugurés.<br>Dans les années 1950, des familles de plus de deux enfants, rapatriées de Kehl, y sont logées. Puis, ce sont des fratries de 8, 10, voire 12 enfants qui bénéficient de nouveaux logements.<br>L'année 1980 voit la fin des poulaillers, potagers et petits commerces, du fait de la motorisation des ménages. C’est alors la vente progressive des chalets à des couples avec enfants, et l’implantation, en 1991, de la Cité des Joncs, au nord des Chasseurs.<br>Entre 2000 et 2010, le quartier devient cosmopolite. Les chalets se revendent à prix d’or à des clients aisés, attirés par le calme. |
6 | ENTREE PETITE ORANGERIE | 137,rue Boecklin | Bus N°6 Robertsau Eglise | HISTOIRE DE LA ROBERTSAU<br>La Robertsau doit son nom au chevalier Robert BOCK qui construisit un château en l'an 1200, sensiblement à l’angle actuel de la rue Kastner et de la rue Boecklin.<br>En 1339, une chapelle catholique est construite sur l’emplacement de l’église protestante actuelle. En 1686, elle passe au régime simultané.<br>À la fin du XVIIe siècle, l’activité maraîchère se développe. S’ajoutent progressivement pêcheurs, dragueurs de gravier, et constructeurs de bateaux.<br>Au XVIIIe siècle, la Robertsau devient un lieu de villégiature pour les riches strasbourgeois qui y construisent des campagnes. Le village se développe alors vers le sud.<br>En 1801, le baron de Bussière fait construire un château sur un vaste parc à l'anglaise de 24 hectares. Sa petite fille, Mélanie, mariée au comte de Pourtalès y reçoit l'élite du Second Empire.<br>En 1859, l’église Saint-Louis est construite, rue Jeanne d’Arc.<br>La vie du quartier partagée entre les communautés catholique et protest |
7 | FORET DE LA ROBERTSAU LIEU-DIT LES TROIS SAPINS | Les trois sapins | Ligne N°72 Station Unterjaegerhof | UN LANCASTER DANS LA FORÊT DE LA ROBERTSAU<br>1944<br>"Le sacrifice suprême pour défendre la liberté"<br>Dans la nuit du 24 au 25 juillet 1944, le Lancaster HQ-568 décolle à 21 heures de sa base Mepal dans le sud-est de l’Angleterre. Il est chargé de 6 tonnes de bombes qu’il doit larguer sur Stuttgart. Abattu par la chasse allemande au-dessus de la vallée du Rhin, ses pilotes s’efforcent de s’écraser dans la forêt de la Robertsau.<br>Les sept membres de l’équipage sont enterrés dans le cimetière militaire de Strasbourg-Cronenbourg. Il s’agit du pilote Whitehouse Keith, du co-pilote Millliner Jacques, de l’ingénieur de bord Leighton Bernard, du bombardier Dudding Kith, des mitrailleurs Backer Robert et Taverner George.<br>Sur 7377 Lancaster construits, 3677 furent abattus. Le Bomber Command perdit 55 500 membres d’équipages. |
8 | FREDERIC RIFF | 41,rue Frédéric Riff | bus N°6 station cimetière nord | Karl Friedrich RIFF, père<br>Charles Frédéric RIFF, fils<br>Un humanisme chrétien<br>(1790/1864 et 1824/1883)<br>Karl Friedrich Riff, père (6 avril 1790 - 22 décembre 1864)<br>Nommé pasteur à la Robertsau en 1817, il épouse Louise Hollaender, fille du pasteur de Geudertheim, avec qui il aura sept enfants dont Charles Frédéric, né le 29 avril 1824. De conviction libérale modérée, il manie la plume avec art. C’est lui qui bénira le mariage de Mélanie de Bussière avec le Comte Edmond de Pourtalès le 30 juin 1857 dans l’ancienne église de la Robertsau qui servait aux cultes protestant et catholique sous le régime du simultaneum.<br>Le pasteur Riff accompagnera le chantier d’une nouvelle église protestante de 1861 à 1864.<br>Charles Frédéric Riff (1824-1883)<br>Il embrasse le ministère pastoral avec ferveur tout en devenant l’un des principaux défenseurs du courant de la théologie libérale. Il est nommé pasteur à Breuschwickersheim en 1852. En 1861, il est élu président du Consistoire d’Itt |
9 | FUECHS AM BUCKEL | Route de La Wantzenau | ligne 72 station Untrejaegerhof | LES BLOCKHAUS DE LA FORÊT<br>Les nombreux bunkers de la forêt de la Robertsau appartenaient à un système de défense complexe, la ligne Maginot, qui s'échelonnait en profondeur sur différents niveaux depuis la frontière.<br>Ce dispositif défensif comportait quatre parties distinctes : la ligne des avant-postes, destinée à détecter une attaque brusquée et à la retarder, la "ligne principale de résistance" à environ deux kilomètres derrière les avant-postes, et les abris d'intervalles, prévus pour assurer la protection d'une partie des troupes combattantes à l'air libre, enfin l'arrière du front avec tous les équipements de soutien logistique.<br>La forêt ne comportait que des casemates et des blockhaus d’infanterie, pour surveiller le Rhin et contrôler les itinéraires plus ou moins importants d’infiltration, excepté le blockhaus du Fuchs am Buckel qui était un poste de commandement de sous-quartier.<br>L’armement de ces bunkers était constitué essentiellement de mitrailleuses et de cano |
10 | PARC DE POURTALES | 161,rue Ménalie | ligne 15 station Bois fleuri | Mélanie de POURTALES<br>Une grande dame, patriote et européenne<br>Mélanie Renouard de Bussière est née le 26 mars 1836. Elle épouse le comte Edmond de Pourtalès-Gorgier. Familière de la cour de Napoléon III, elle se consacre à l'éducation de ses cinq enfants.<br>À Paris, les Pourtalès héritent d’un hôtel particulier, 7 rue Tronchet. Repliée avec son mari dans leur domicile parisien de la rue Tronchet, après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, en 1871, elle se rend auprès de Napoléon et d'Eugénie, exilés à Camden Place en Angleterre.<br>Seule propriétaire du château de Pourtalès à Strasbourg-Robertsau, après le décès de son père, elle y reçoit beaucoup et le fait très profondément transformer par l'architecte Breffendille. Le parc à l'anglaise est le théâtre de plusieurs représentations dont celle des Folies amoureuses de Jean-François Regnard en 1911. Au château de Pourtalès se retrouvent des noms illustres venus de toute l'Europe : le roi Louis II de Bavière, l'empereur Guillaume |
11 | PLACE DU CORPS DE GARDE | place du corps de garde | Bus N°6 station Schott | LE MONUMENT AUX MORTS <br>En 1923, Alfred Marzolff, sculpta le premier monument et inscrivit sur quatre colonnes les noms de 255 victimes robertsauviennes des guerres. Il fut mis à l’abri en 1940 par la population pour le protéger des nazis, ainsi que l’urne contenant les noms des donateurs qui permirent sa construction.<br>Subsiste encore aujourd’hui dans le cimetière Saint-Louis la sculpture principale, représentant une femme en pleurs. Une souscription organisée par le Comité du Souvenir Français et l'ensemble des associations, permit l'érection d'un nouveau monument aux morts. L'urne préservée a retrouvé sa place dans le socle du nouveau monument. Sculpté par René Hetzel, il se présente sous la forme d'une grande stèle en granit gris et il fut inauguré à l'occasion de la Toussaint 1947. |
12 | PORT AUX PEROLES | 1,rue de Rouen | Bus N°L1 station Carpe Haute | BOMBARDEMENT DU PORT AUX PETROLES<br>AOÛT 1944<br>Le 11 août 1944, les Liberator B-24 des 389th et 453th Bomb Groups américains avaient reçu comme mission de détruire certains sites stratégiques de Strasbourg et de ses environs. Le Port aux Pétroles avec ses 20 000 tonnes de carburants fut bombardé à 16 heures. 12 000 tonnes de carburant sur 20 000 furent brûlées. Mais, bien qu’exceptionnellement, les bombes furent larguées pour plus de précision à basse altitude, certaines tombèrent rue de l’Afrique et de la Carpe Haute. Six membres de la famille Andres furent tués dans la destruction de leur maison : Marie Louise (25 ans), Eugène (30 ans), Cécile (24 ans), Pierre (1 an), Eugénie (59 ans), Émile (57 ans), ainsi qu’un ouvrier. |
13 | PRESBYTERE ROBERTSAU | 86,rue Boecklin | Bus N°6 station Robertsau Eglise | TIRS D’ARTILLERIE ALLEMANDS SUR LA ROBERTSAU EN 1945<br>Dans le cadre de la préparation d’une contre-attaque sur Strasbourg, les Allemands, le 7 janvier 1945, à 22 heures, appliquent des tirs d’artillerie sur le centre de la Robertsau. 28 obus tombèrent sur le quartier. Leur objectif était peut-être d’atteindre le clocher qui pouvait servir de poste d’observation. Un obus traversa le toit du presbytère de l’église protestante sans faire de victime. Un autre détruisit une maison à l’angle de la rue Boecklin et de la rue Mélanie et tua son propriétaire, monsieur Henches, président du Souvenir Français de l’époque. |
14 | RUE CHARLES DE FOUCAULD | 2,rue Charles de Foucauld | Bus N°6 station Schott | Charles de FOUCAULD<br>Au service des pauvres et des déshérités<br>Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, naît le 15 septembre 1858 à Strasbourg et décède le 1er décembre 1916 dans le Sahara algérien. Officier de l'armée française, explorateur et géographe, puis religieux catholique, ermite et linguiste, il est béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI.<br>Orphelin à l'âge de six ans, élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet, il intègre l'École spéciale Militaire de Saint-Cyr, fait carrière dans l'armée tout en menant une vie dissolue. À 23 ans, il démissionne de l'armée afin d'explorer le Maroc. Il publie "Reconnaissance" au Maroc (1888) et obtient la médaille d'or de la Société de Géographie.<br>Il retrouve la foi chrétienne et entre chez les trappistes le 16 janvier 1890. Sa quête d'un idéal plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à devenir ermite en 1901. Il vit alors en Palestine, écrit ses méditations.<br>Ordonné prêtre |
15 | RUE DE L'AMMEISTRE | 2,rue de l'Ammeistre | Bus N°6 station Baillis | L’AMMESTRE<br>Au service de la communauté<br>Le terme d'Ammeister ou Amtmeister désigne le chef des échevins des corporations, devenu à partir de la seconde moitié du XIVe siècle et jusqu'à la Révolution, le représentant de la République de Strasbourg et chef de son exécutif, élu pour un an et entouré de quatre Stettmeister issus de la noblesse.<br>La Robertsau est rattachée à Strasbourg à la fin du XIVe siècle. Ce rattachement entraine pour les Robertsauviens leur soumission à l'administration strasbourgeoise. Ils gardent cependant la haute main sur une partie de leur propre administration, et en particulier les affaires de simple police, avec un préposé Obermeister, assisté de six conseillers, Ratmeister, dont deux Vorratsmeister, conseillers d'approvisionnement. Ils forment un genre de conseil municipal et un tribunal de simple police ayant juridiction pour les petits délits.<br>La compétence de ce tribunal de simple police est ultérieurement complétée et précisée, en l'étendant au |
16 | RUE DE L'ILL | 42,rue de l'Ill | Bus N°6 station cité de l'Ill | LA CITE DE L’ILL<br>Le maire Charles Frey créa en 1951 la société "Habitation Moderne", dirigée par Albert Fix qui proposa en 1957 la construction d'une première tranche de 1 500 logements à la cité de l'Ill. La première pierre fut posée à la fin de l'année 1957 et la plupart des 46 immeubles furent réalisés entre 1958 et 1962, avec des logements de 2-3-4 et 5 pièces sur 4 étages.<br>Le long de la rue de l'Ill fut construit un bâtiment avec des locaux commerciaux : une boulangerie, une boucherie, une épicerie, une pharmacie, un bureau de tabac-papeterie, et par la suite, un bureau de poste, obtenu vers 1970 par l'association des locataires.<br>De 1977 à 1979, une nouvelle tranche de 7 immeubles de 20 logements a été érigée sur les terrains Gauer, ancien maraîcher. En 1973, le chauffage collectif et l'eau chaude ont été installés dans tous les logements.<br>La cité de l'Ill est une véritable communauté avec une population actuelle d'environ 6 000 habitants, vivant dans 1 782 logements r |
17 | RUE DES FRERES STOEFFLER | 2,rue des frères Stoeffler | lbus N°6 station Robertsau Eglise | Victor STOEFFLER (1887-1947)<br>Un esprit d'entreprise<br>Il naît le 9 juin 1887 à Strasbourg-Robertsau, de Charles Stoeffler et d'Elise Fournier.<br>A 18 ans, il s'intéresse de près à ce nouveau sport qu'est l'aviation. A Mourmelon, il travaille comme monteur dans les ateliers de Farman, la plus grande école de pilotage française.<br>Le 28 mars 1912, il passe à Berlin son brevet de pilote d'avion biplan sous le n° 174. La première victoire officielle remportée par Victor est le 3e prix de 4872,77 Deutschemarks pour un temps total de vol de 6 h 59 minutes lors de la semaine de l'aviation (Flugwoche Berlin-Johannisthal) du 24 au 31 mai 1912.<br>En 1912, il est pilote d’essais de la Société Aviatik de Mulhouse dont il devient le directeur en 1914. Le 1er août 1914, les Allemands exigent le déménagement de l'usine à Fribourg puis à Leipzig.<br>En 1918, il revient sur Strasbourg et fonde avec son frère Ernest une entreprise de Fonderie de métaux à Schiltigheim.<br>En 1939, il se réfugie à |
18 | RUE DU CAPITAINE FIEGENSHUH | 8,rue du capitaine Fiegenshun | Bus N°6 station rue des Baillis | Le capitaine Jean Joseph FIEGENSCHUH<br>Honneur et fidélité<br>Jean Joseph Fiegenschuh naît français le 19 septembre 1869 à la Robertsau.<br>Issu d'un milieu populaire, il doit très tôt travailler pour soutenir sa famille. En 1887, sous l'Empire allemand, il s’engage pour cinq ans dans la Légion Étrangère. Naturalisé Français en 1893, officier en 1884, il sert successivement aux 3e, 7e et 1er Régiments d’Infanterie Coloniale.<br>En mai 1896, il part pour la Grande Ile (Madagascar) où il attire la sympathie de la population locale et il est nommé capitaine le 9 novembre 1903. Il est fait chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur le 19 décembre suivant.<br>En août 1908, il rejoint le Bataillon Mixte du Tchad, et prend le commandement d’un avant-poste, à Fitri, pour intervenir dans le Ouaddaï où sévit un vaste marché d'esclaves qui draine le trafic vers l'Est. Avec quelques 500 hommes contre les 4 500 du sultan Doudmoura, il s’empare d’Abéché, le 2 juin 1909, victoire qui a u |
19 | RUE DU GENERAL LEJEUNE | 2,rue du général Lejeune | Bus N°15a station Papeterie | BARON Louis-François LEJEUNE, Général d'Empire<br>Soldat et artiste<br>Né à Strasbourg le 3 février 1775, Louis-François Lejeune étudie la peinture, puis s'engage comme volontaire dès 1792 dans l'armée. Il participe aux guerres de la Révolution, et à pratiquement toutes les campagnes napoléoniennes.<br>Baron de l'Empire en 1810, il est nommé général de brigade et chef d'état-major du maréchal Davout en 1812.<br>Lors de la retraite de Russie, victime de gelures au visage, il abandonne son poste, ce qui lui vaut une mise aux arrêts sur ordre de l'Empereur.<br>Libéré en mars 1813, il est affecté un temps dans les provinces illyriennes, puis est nommé chef d'état-major du maréchal Oudinot pendant la campagne de Saxe. Il prend part aux batailles de Lützen, de la Spree, de Bautzen et de Hoyersverda, où il brise l'artillerie prussienne et sauve le maréchal Oudinot.<br>Blessé à Hanau le 30 octobre 1813, il quitte l'armée, après plus de vingt ans de service.<br>En 1813, il se consacre pleinemen |
20 | RUE ERNST STADLER | 2,rue Ernst Stadler | Ligne N°72 station Bussière | Ernst STADLER<br>1883-1914<br>Un poète robertsauvien et allemand amoureux de la France.<br>Ernst Stadler naît à Colmar, en Alsace annexée, le 11 août 1883.<br>Après des études de lettres romanes et germaniques à Strasbourg et Munich, il fait deux années à Oxford au Magdalen Collège.<br>En 1906, Stadler présente une thèse de doctorat sur les manuscrits du Parzifal de Wolfram von Eschenbach, poète épique allemand du Moyen Âge.<br>Sa première poésie est influencée par Stefan George et Charles Péguy.<br>Son recueil de poèmes "Der Aufbruch", publié en 1914, est une des œuvres pionnières et majeures de l'expressionnisme.<br>Avec Schickele, il s’efforce de promouvoir une "alsacianité de l'esprit" qui met en valeur la vocation médiatrice de l'Alsace entre la France et l’Allemagne.<br>Sous-lieutenant de réserve, il est tué par un obus près de Ypres le 30 octobre 1914 dans les premiers mois de la Première Guerre mondiale.<br>Familier de Balzac, d’Henri Régnier, de Charles Péguy et de Francis Jam |
21 | RUE JACQUES ET RENE KNECHT | 4,rue Jacques et René Knecht | Bus N°15a station Robertsau Ste Anne | Jacques et René KNECHT<br>Patriote jusqu’au sacrifice suprême<br>En 1943, Jacques Knecht, 18 ans, est incorporé de force dans la Wehrmacht. De Pologne, il est muté à Tournon, en tant qu’interprète à la Kommandantur. Il rejoint la résistance et accompagne les Forces françaises de l'intérieur d’avril à juillet 1944.<br>Le 27 juillet 1944, il est porté disparu lors de la bataille du Cheylard, en Ardèche. Grièvement blessé, il fut emmené par les Allemands, puis déporté et fusillé. La famille fit rapatrier le cercueil au cimetière de la Robertsau. Jacques Knecht y repose dans la tombe familiale.<br>Il fut décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme, de la médaille de la Résistance, de la médaille militaire et reçu le Titre de de Déporté Résistant.<br>Quant à son frère René, il est envoyé à 17 ans dans le RAD (Reicharbeistdienst) pour une formation intellectuelle au nazisme, puis muté sur le front de l’Est. Il est porté disparu sous l’uniforme allemand en Hongrie, le 8 octobre 1 |
22 | RUE JEAN HERMANN | 2,rue Jean Hermann | Bus N°30 station Papeterie | Jean HERMANN<br>1738-1800<br>Respect de la nature et humanisme<br>Fils d’un pasteur luthérien, il naît le 31 décembre 1738 à Barr en Alsace. Docteur en médecine, Il crée en 1764 un cours privé d’histoire naturelle et est nommé, en 1769, professeur extraordinaire de médecine à l’école de santé publique de Strasbourg, puis, en 1778, professeur de philosophie. En 1784, il obteint la chaire d’histoire naturelle et de matière médicale, et en 1796, il devient professeur de botanique et de matière médicale à la nouvelle École de médecine.<br>Directeur du Jardin Botanique Universitaire, il constitue à partir de 1780 un "Cabinet d’Histoire Naturelle". Il y tient des cours d’histoire naturelle "par manière de démonstration de cabinet".<br>Son rayonnement scientifique et intellectuel dans la société strasbourgeoise de la fin du XVIIIe siècle, son érudition et son charme personnel attirent les princes en voyage, et les officiers français en garnison.<br>Hermann est en relation avec tous les savant |
23 | RUE JEANNE D'ARC | 2,rue Jeanne d'Arc | Bus N°6 station SCHOTT | Jeanne D’ARC<br>Le don de soi à sa patrie<br>Jeanne d'Arc, née vers 1412 à Domrémy (en Lorraine), est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, surnommée depuis le XVIe siècle "la Pucelle d'Orléans".<br>Au début du XVe siècle, cette jeune fille de 17 ans d'origine paysanne prétendant avoir reçu de la part des Saints Michel, Marguerite et Catherine la mission de délivrer la France de l'occupation anglaise, parvient à rencontrer le dauphin Charles, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d'Orléans et à conduire le dauphin au sacre à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.<br>Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais, condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès voit sa révision ordonnée par le pape Calixte III |
24 | RUE KEMPF | 3,rue Kempf | Bus N°15a station St François | Joseph HUSS<br>Passeur courageux et patriote<br>Né en 1914, Joseph Huss vit au 3 rue Kempf à la Robertsau où il décède le 10 août 2005, à l’âge de 91 ans.<br>Durant la Second Guerre mondiale, avec des amis de la Robertsau, Louis Vidoni, Rossdeutc, Gier etc…, il forme rapidement un groupe de passeurs qui se réunit au 65 rue de la Carpe Haute. Ils font passer en France par Wangenbourg et Schneenerg des personnes civiles et autres victimes de la guerre, ainsi que de nombreux Juifs qui désertent l’Allemagne en traversant le Rhin en barques. Dénoncé par des compatriotes, Joseph Huss est arrêté le 22 janvier 1942, et interné politique à la prison rue du fil à Strasbourg. Le 31 janvier 1942, il est transféré à Schirmeck-Natzwiller jusqu’au 10 juillet 1942. Il est ensuite "enrôlé de force" dans la Wermacht et termine la guerre dans un camp soviétique. En 1947, il adhère au parti du général De Gaulle. Il devient membre des compagnons du rassemblement, membre de la résistance Est, avec le N° 698 |
25 | RUE LOTHAIRE DE SEEBACH | 2,rue Lothairee de Seebach | ligne 72 station Bussiere | Lothar VON SEEBACH<br>1853-1930<br>Le baron Lothar von Seebach naît le 26 mars 1853 à Fessenbach dans l‘Ortenau.<br>Après son baccalauréat, il suit les cours de l’Académie des Beaux-Arts à Karlsruhe de 1872 à 1875.<br>En 1875, il rejoint Strasbourg et établit son atelier dans la tour du 9 place de l’Hôpital et fonde sa propre école de peinture.<br>L’atelier est le lieu de rencontre des artistes et des amateurs d’art de la région. Célibataire, il mène une vie très simple, au milieu des artisans de la Krutenau. Pour garder son indépendance, il refuse une chaire aux Académies des Beaux-arts de Karlsruhe et de Strasbourg.<br>En 1918, il obtient la nationalité française. En 1921, il quitte l’Alsace, pour se rendre au Lac de Constance, puis à Francfort-sur-le-Main. Il revient ensuite à Fessenbach.<br>Le "Strossburjer Mohler", maîtrise toutes les techniques de peinture et les sujets les plus variés : scènes mythologiques, peinture de genre, natures mortes, paysages, portraits de caractère, nu |
26 | RUE PETER SCHWARBER | 2,rue Peter Schwarber | TRAM E station rue des fleurs | Peter SCHWARBER<br>Un juste au Moyen Âge<br>Au XIVe siècle la Peste Noire s’abat sur l’Europe. Au début de l’année 1349, on accuse les Juifs d'avoir empoisonné les puits, et le peuple exige leur expulsion ou leur extermination.<br>Une réunion est convoquée à Benfeld, le 8 février 1349. Seuls, trois délégués de la municipalité de Strasbourg, Conrad Kuntz von Winterthur, maire de la ville, le juge Sturm et l'ammeister Peter Schwarber, défendent leur cause. Une délégation d'artisans se rend auprès de l'ammeister pour exiger la condamnation des Juifs. Schwarber refuse. Les artisans l'accusent de s'être laissé acheter. Le magistrat fait emprisonner une partie de la délégation.<br>Les corporations courent aux armes, et les trois représentants favorables aux Juifs sont déposés. Les manifestants s'emparent des sceaux et de la bannière de la ville. Schwarber est condamné au bannissement, déchu des droits de bourgeoisie et sa fortune est partagée entre les nouveaux élus, à l'exception d'une part |
27 | RUE RENE KUDER | 2,rue René Kuder | ligne 72 station Bussiere | René KUDER<br>Un peintre au service de son pays et de sa foi<br>Né à Villé le 23 novembre 1882, il apprend le métier de tourneur, consacrant ses loisirs à la lecture et à la peinture.<br>A 18 ans, élève à la Kunstgewerbeschule, puis à l’Académie des Beaux-Arts de Munich, il fait de l’aquarelle un genre capable de rivaliser avec les autres techniques.<br>En 1908, il obtient "La Grande médaille d’argent" qui fait sa notoriété en Bavière. L’année suivante, il se marie avec une jeune bavaroise, Mathilde Vollmair. Son œuvre met en lumière son attachement à sa vallée de Villé, sa terre, son ciel, ses hommes. Il est récompensé à Berlin par le second prix de la Woche, pour ses "Laveuses", (tableau exécuté à Villé, au lavoir dit "Unter’em Schopff").<br>C’est en 1913 qu’il réalise les vitraux de l’église de Maisonsgoutte.<br>En 1914, incorporé dans un bataillon de suspects, avec interdiction de remettre les pieds en Alsace, le prince de Saxe lui obtient une permission pour qu’il puisse achever |
28 | RUE WALEWSKI | rue Walewski | Bus N°70 station Général Lejeune | Alexandre Colonna WALEWSKI<br>1810-1868<br>Fidélité à son pays<br>Fils naturel de Napoléon Ier, il est reconnu par le comte Athanase Walewski.<br>En 1824, il refuse de servir dans l'armée russe et Paris le charge d’une mission secrète en Pologne où il se bat pour la cause de l'indépendance polonaise. En 1831, il est naturalisé français et nommé officier d'ordonnance du maréchal Gérard.<br>Il perd sa femme et demande à être envoyé en Afrique. Il sert dans la Légion Étrangère puis au 2e chasseurs d'Afrique, avant de devenir directeur des affaires arabes à Oran.<br>Écrivain et auteur dramatique, en 1840 il vend son journal, "Le Messager des Chambres", à Adolphe Thiers qui l'envoie en mission près de Méhémet Ali pour obtenir son consentement au Traité de Londres (1839). Guizot l’attache ensuite à la légation de Buenos Aires.<br>De 1850 à 1855, il embrasse une carrière d’ambassadeur. En 1856, ministre des affaires étrangères, il préside la conférence de Paris après la guerre de Crimée.<br>E |
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